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Ma vie selon... moi !

20 juin 2017

Celui qui rit...

Alors que je me remettais doucement de mon état de bore-out, une petite âme nous a fait le doux plaisir de venir agrandir notre famille... Alors que l'Homme ne voulait pas de 3e enfant et y tenait mordicus, c'est finalement lui qui fut le plus serein et le plus accueillant à cette jolie nouvelle.

Mes antécédents de prééclampsie et mon utérus trop contractile obligent, j'ai profité de ma troisième grossesse sereinement à la maison, entourée de mes deux autres petits-plus-si-petits-que-ça. La nouvelle fut accueillie par mes deux loustics avec grande joie et ils furent persuadés que c'était une petite fille, malgré nos explications sur les lois de la nature... L'échographie vers 14 semaines sonna le glas de leur espérance et j'avoue avoir eu un pincement au coeur en apprenant que j'attendais finalement mon troisième garçon. J'ai versé quelques larmes pour nettoyer mon esprit de cette envie de fille, j'ai relativisé en espérant que mes soeurs me fassent une nièce et j'entrevoyais même déjà l'idée d'être peut-être un jour grand-mère d'une fille. C'est fou, parce qu'avant d'être maman, je voulais des garçons et puis finalement, l'idée de partager des choses plus féminines a commencé à germer en moi, cette envie de transmettre, d'éléver une future femme. Mais voilà, l'espace d'un jour, ce fut difficile, puis j'accueillais avec bonheur ce petit bébé, ce petit troisième garçon et toute la richesse qu'il allait sûrement nous apporter...

Nous avons mis un long moment pour choisir son prénom, et il fut décerné trois semaines avant sa naissance, un peu comme son moyen frère, alors nous l'avons gardé secret, même pour nos deux autres enfants (trop risqué qu'ils lâchent le morceau !). Nous avons tenté les listes chacun de notre côté, et quand on a confronté mes 25 choix contre ses 5 choix, sans aucun prénom commun, ce fut rude. Mais quelque part, nos enfants portaient des noms qui avaient été à chaque fois proposé par moi. Alors, je posai ma liste et pris celle de mon chéri pour essayer de "faire mien" l'un de ses prénoms. C'est finalement Isaac qui fut retenu, et son étymologie nous a aidé... Isaac, celui qui rit

La grossesse se passa finalement très bien, bien que ponctuée de grosses contractions régulières. Je me reposais, faisais attention mais j'étais sereine. Mes connaissances acquises au cours de ma vie de mère, ma formation de doula et mes lectures m'ont aidées, mais c'est aussi à ma sage-femme que je devais cette tranquilité, car elle m'a accompagné merveilleusement bien. Ma gynécologue, jeune femme dynamique et respectueuse, a été également une excellente partenaire.

A l'aube des 37 semaines, j'en étais là... Ouverte à 4 cm, prête selon tout le monde à accoucher d'un moment à l'autre...

 

♥ Voici son récit de naissance ♥

 

C'est avec beaucoup d'émotion que j'écris ici.

Je suis de ces mamans qui soutiennent de tout coeur l'AAD (Accouchement Á Domicile), tout en le regardant de loin, avec un sourire triste.

Pré-éclampsie et césarienne pour mon premier fils il y a neuf ans, les risques de récidive et l'avac m'ont amenée vers l'hôpital pour mon deuxième fils il y a cinq ans. Mon combat s'est surtout porté à l'époque sur l'accès à un accouchement respectueux. J'ai choisi la bonne maternité et les bonnes personnes pour vivre ce moment le plus naturellement possible.
Un petit troisième s'est invité il y a neuf mois... La question de l'AAD m'a effleurée, mais la frayeur de la récidive de pré-éclampsie a pris le dessus, je ne voulais pas risquer, ni faire risquer quoi que ce soit à la sage-femme qui m'accompagnait.

À partir de 37 semaines, la question s'est franchement posée, avec mon col déjà ouvert à 4 cm et des contractions fortes mais irrégulières. Une fois mes inquiétudes soulagées avec ma sage-femme, j'ai accepté l'idée qu'il puisse arriver si vite que ça soit à la maison, mais mon idée première restait d'aller à l'hôpital une fois le travail lancé.

Sauf que... sauf que le travail ne s'est jamais "lancé". À partir du lundi 2 janvier, j'ai senti que les choses évoluaient, ma gyné me prévenant ce jour-là de venir vite quand les contractions commençaient, mon col atteignant le 5cm doucement. Mais rien ne se lançait, les contractions avaient changé, se bornant à rester sensibles au niveau des hanches mais plus aucune douleur dans le ventre, le dos, ... Très aléatoires, parfois 5 en une heure, parfois deux sur la journée. Je désespérais un peu tout en me rassurant qu'on n'en était qu'à 39 semaines. J'attendais ce fameux travail...

15825739_1147434915371979_4117312890711830719_nEt puis vendredi 6 janvier, autour de 2h du matin... Je m'étais couchée dans le canapé, prête à passer ma énième nuit à guetter, quand une contraction plus longue, plus violente s'est terminée en un gros CLAC avec ma poche super blindée qui explose littéralement dans mon training. J'appelle vite mon homme et me rue dans la salle de bain, ma seule préoccupation est de voir la couleur des eaux. Elle est nickel, claire. J'appelle ma SF pour lui dire de démarrer, d'abord vers chez moi, peut-être de bifurquer vers la maternité si ça se lance entre-temps. J'enchaîne deux trois contractions hard, mon chéri s'occupe de l'intendance, appelle sa mère pour garder les petits (elle habite à côté), vient me soutenir aussi entre-deux. Et puis la sensation change rapidement et je me rends compte que mon corps pousse ! J'appelle mon homme, lui dit de prévenir ma SF. Je l'entends lui dire "elle commence à pousser, alors je crois qu'on va aller à la maternité", ce sur quoi je reponds "ooooh non, non, je ne bouge plus !!!". Mes poussées s'intensifient et je commence à crier. Je suis à genoux sur le carrelage, et accrochée au coffre de mes grands-parents installé là, j'y puise ma force. Bébé descend bien, je ressens tout, je suis totalement dans l'instinct. Mais quand je vois ma sage-femme arriver d'un coup, mettre vite ses gants, un immense soulagement s'empare de moi, une force plus grande arrive et je pousse jusqu'à sortir sa tête. Quelle sensation...le voilà ce soulagement que j'ai tant lu dans des récits, quand son petit corps glisse hors de moi, je me sens légère et forte à la fois. Ma fée me passe mon bébé entre les jambes et je le découvre, je suis totalement abasourdie. En plus de l'énorme élan d'amour que je ressens, c'est la réalité qui vient à moi : j'ai accouché chez moi, j'ai accouché moi-même.

La boucle est bouclée, neuf ans après une première maternité douloureuse et violente, comme les neuf mois d'une grossesse, je termine mon chemin de mère par un acte magnifique et merveilleux. Je n'ai pas encore fini de remercier mon troisième fils, Isaac, pour ce présent incroyable qu'il m'a fait.

♥ Épilogue ♥

Isaac a, à présent, cinq mois... J'ai repris le chemin du travail à l'aube de ses trois mois, le coeur un peu lourd de le quitter si tôt, mais quand même assez léger car j'étais plutôt impatiente de connître mon nouveau travail, mes nouveaux collègues, etc. Et mon nouvel horaire me permet d'être une semaine sur deux à la maison, ce qui est vraiment une situation idyllique avec mes trois enfants !

Isaac porte admirablement bien son nom ! "Celui qui rit" est un bébé adorable, très très sociable et un véritable distributeur à sourire ! Il fait le bonheur de chaque personne qui le croise en lui offrant un beau sourire, un regard accrocheur, un vrai contact direct. C'est un bébé qui fait le pont entre ses deux frères, car comme Arthur, il est un bébé "facile", peu stressé, qui joue facilement seul ou qui s'occupe très bien avec ses frères, et comme Adriel, il est un bébé sociable, qui préfère être parmi les hommes que dans son parc, un bébé qui sait et montre bien ce qu'il veut. L'allaitement se poursuit vaille que vaille, moins évident que pour son frère avec qui j'étais restée jusqu'à 6 mois, mais on tient le cap malgré tout. J'ai lâché encore un peu de lest et et de prise sur cette situation pour qu'elle se passe surtout au mieux et sans négativité. Pour le moment, ça va, et c'est très bien comme ça. La diversification est amorcée mais a contrario de ses grands frères, Isaac boude un peu mes propositions, et voudrait déjà sauter sur mes tartines du matin, le bougre ! C'est aussi un bébé en pleine forme, pleine santé, et dont la croissance est impressionnante (il porte du 12 mois !), très éveillé, il ne lui manque plus qu'un peu de coordination pour passer au "quatre-pattes".

Beaucoup de parents de famille nombreuse nous avaient rassurés sur le passage deux à trois, et j'avoue qu'ils n'ont pas tout à fait tord. J'en parlerai plus en détail une prochaine fois !!

Isaac est un bébé incroyable qui est venu merveilleusement bien compléter notre petite famille. A présent, nous nous sentons comme les cinq doigts d'une main (comme le raconte aussi Marjoliemaman) et je me sens comblée en tant que mère. J'ai trois petits garçons magnifiques et admirables, chacun avec son caractère bien à lui, chacun dans sa singularité, chacun éveillant en moi des coups de coeur bien à eux ♥

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20 juin 2017

Bore-out : en finir avec la honte

Voilà un long moment que je n'ai pas alimenté mon blog, un long moment ponctué de beaucoup de choses.

Notamment un arrêt maladie d'un an.

https://inspectiondutravail.files.wordpress.com/2015/08/be1.jpgJ'ai été diagnostiquée "atteinte de bore-out" ou ce qu'on appelle en français une dépression par l'ennui ou un syndrome d'épuisement par l'ennui.

C'est une sale petite descente aux enfers le bore-out. Et vous savez ce qui entraîne notamment cette chute ? La honte. La honte de dire aux gens qui vous entoure que vous vous ennuyez au travail. La honte générée par le jugement d'autrui, le qu'en dira-t-on. Comment, à l'heure actuelle, avec tout ce qu'on peut lire, entendre ou voir sur les difficultés d'accéder à un travail, comment peut-on OSER se plaindre d'ennui à son travail ?

On me rétorquait : "Mais tu as un travail garanti et tu es payée à ne rien faire, c'est la belle vie !". Et bien non, ce n'est pas la belle vie. C'est loin de l'être. Et ça l'est encore moins quand on se sent désespérément seul-e dans sa situation.

500x500xboredÁ mon travail, je pouvais passer de très longues périodes à n'avoir rien à faire, peut-être un courrier à taper sur la semaine. Et cela a parfois pris plusieurs mois d'affilée. Mes tâches n'étaient déjà pas très attrayantes, beaucoup d'encodage et de textes à taper, du blabla qui ne m'intéressait pas non plus vraiment. Et ces tâches étaient dépendantes du travail d'autrui, si cet "autrui" ne travaillait pas (pour X raisons valables), je ne travaillais pas. Ajoutez à cela une très mauvaise gestion du personnel, un état d'esprit très "fonctionnaire", une difficulté pour les mutations. Le pire finalement était les avantages liés à mon travail. De beaux et gros avantages. De ceux qui, finalement, vous donnent cette impression d'être enfermé-e dans une cage dorée...

Ne croyez pas que je n'ai rien fait pour changer tout ça. J'ai bien tenté, mais ma hiérarchie première se complaisait plutôt bien dans sa situation et quand j'ai contacté la hiérarchie 'suprême', cela m'a occasionné plus d'ennui qu'autre chose, mes collègues et mon chef ayant très mal pris mon initiative. Comprenez bien, j'avais été divulguer au big boss que je passais du très long moments sans ne rien faire, ce qui pouvait s'interpréter comme "nous" n'avons rien à faire. Malgré mes insistances à ne parler que de MOI et de mon propre rapport au travail.

Changer de travail ? Oui, j'aurais pu, et selon le médecin conseil j'aurais même dû. Parce que, je cite le médecin : "ça ne changera jamais votre situation, alors arrêtez de penser à votre future pension et faites ce que vous aimez". Mouais... j'ai envie de rétorquer que selon l'adage "quand on veut on peut", demain j'irai voler du haut d'un immeuble... La réalité est vraiment bien plus complexe qu'elle ne l'est. C'est un peu comme lorsqu'on envisage une séparation de couple. Sur le tapis, il n'y avait pas juste "moi et mon bonheur au travail". Il y avait aussi deux enfants en bas âge, une maison à payer, une voiture et son essence à payer, des assiettes à remplir, un compagnon qui peinait à garder un emploi stable (les problèmes du marché de l'emploi, je ne devais pas regarder très loin pour voir combien c'était compliqué car ça se passait déjà au sein de mon propre foyer), un avenir incertain alors que j'ai un travail nommé, des avantages liés à ma fonction impossible à retrouver ailleurs... Cela n'aide vraiment pas à tout plaquer pour faire ce que j'aime...

Dans la balance, mon bonheur au travail était peut-être important, mais à ce moment-là je n'arrivais pas à lui donner le poids réel nécessaire.

http://static.mensup.fr/photo_mensq/Burn-out-bore-out-travail-01.jpgEt cette situation a duré jusqu'à ce que je craque. Une goutte d'eau qui a fait déborder mon vase plus que plein, et je me suis retrouvée devant mon médecin à pleurer comme une petite fille en répétant "je ne peux plus y aller, je ne peux plus y aller, je n'y arrive plus". J'ai été effrayée de mon état. Mon médecin a noté "dépression réactionnelle". Et le psychologue qui m'a épaulée m'a fait découvrir la réalité : j'avais fait un "bore-out".

J'ai mis un an à m'en remettre. Un an avant d'envisager de revenir sereinement. Je suis passée par toutes les phases. Les premières semaines, j'étais mortifiée chez moi, morte de honte, je disais aux gens que je faisais une dépression, je n'osais pas dire la réalité. J'ai perdu des connaissances rien qu'à expliquer ma situation, des gens qui étaient dans des situations précaires avec perte d'emploi, gros tracas, à qui je disais que j'étais payée à ne rien faire et que ça m'avait coûté ma santé mentale. Impossible d'y croire avant de le vivre. Déjà que le burn-out a la dent dure et que beaucoup de gens tournent ça en dérision (mais dans quel beau monde vit-on...). Alors le bore-out, c'est le pompon !
Je me suis retrouvée persuadée que je mettais toute ma famille en grave danger, étant le salaire garanti du couple, prise de panique. Mon psychologue a passé pas mal de temps à détricoter mes angoisses. Á arrêter de croire qu'il était indispensable que je sois au travail. Á m'arrêter sur le chemin et à me reconstruire.

Petit à petit, j'ai repris confiance en moi. Ma confiance avait fondu comme neige au soleil : entre le manque de travail qui génère une espèce d'état de désintérêt, d'ennui et une impression désagréable de "ne servir à rien", l'oisiveté ambiante et la mauvaise gestion du personnel qui génère énormément de conflits (sans réels intérêts, les conflits...), cela sape le moral et finit par détériorer la positivité, ...

J'ai appris aussi que je pouvais vivre bien, avec moins, j'ai revu à la baisse la plupart de nos finances, j'ai arrêté de croire qu'on pouvait être heureux avec toujours plus (quand vous travaillez dans certains hauts-lieux, entouré-e de gens bien nantis, vous finissez par prendre le pli que l'argent est ultra important). Et je me suis reconstruite ainsi. Pas de médicaments, mais un bon soutien psychologique, avec un spécialiste du burn et bore-out, avec du sport pour évacuer le mauvais stress, de l'acupuncture (mais oui !).

J'ai finalement repris le chemin du travail. Et l'état d'esprit à mon boulot avait lui aussi évolué durant mon absence, avec une volonté de mieux réinsérer les malades longue-durée (la case dans laquelle j'ai été mise). Résultat, j'ai choisi un mi-temps parce que je ne souhaitais plus donner autant de temps de ma vie à cet emploi, tout en me permettant ainsi de conserver l'avantage d'un travail garanti, ce qui me rassure par les temps qui courent. Et l'on m'a proposé un mi-temps plus qu'intéressant, avec nouvelles fonctions, nouveaux collègues, nouveau lieu de travail. J'ai été impressionnée par cette évolution d'esprit, car c'est ce qu'on préconise pour le retour de personnes dans mon cas, qu'ils l'ont appliqué sciemment et intelligemment et qu'au final, nous en tirons tous beaucoup de positif : plus d'attrait et du travail à la clé pour moi, une employée qui revient en forme et motivée pour eux. Une situation "win-win" comme on dit en communication non violente.

http://www.joellehuaux.be/wp-content/uploads/2014/04/Alive-coaching.pngJ'en parle aujourd'hui, parce que je sais ce que je vaux, parce que je sais que je ne suis pas une "grosse fainéante", ni une "tire-au-flanc". Quand je suis arrivée là où je suis, j'étais pleine de motivation, pleine d'énergie positive, j'avais envie de bosser, je bossais bien et vite, j'apprenais bien et vite. Et je me suis retrouvée engluée dans cette situation et cette belle énergie, cette belle motivation se sont retrouvées écrasées sous le poids de la honte de n'avoir rien à faire de mes journées et de ne pas non plus trouver comment les combler réellement (et même de devoir faire semblant, car c'était mal vu de n'avoir rien à faire...). J'en parle parce que ça commence à se connaître, que j'entends déjà les ricanements et les critiques et que malheureusement, ça ne fait qu'empirer la situation, parce qu'on se retrouve à se taire, à s'enfermer dans son mal-être, à développer de la honte et de la mésestime, et parce qu'on a énormément de mal à trouver de l'aide pour gérer cette situation.

J'en parle pour ceux qui pourraient tomber sur mon témoignage parce qu'ils cherchent une explication à leur mal-être, sachent que oui, ça existe vraiment, et que non, ils ne sont pas de mauvais travailleurs : c'est leur emploi qui n'est pas adapté ou ne veut pas s'adapter à la situation. On peut s'en sortir, notamment avec l'aide d'un-e psychologue concerné-e par ces situations, formé-e pour. Que la confiance en soi, l'énergie et le goût du travail peuvent revenir vraiment, je veux dire VRAIMENT. Mais il est important de reconnaître son état, de le faire reconnaître et de modifier la situation. Mon psychologue m'expliquait que c'est une liste de situations qui génère un burn-out ou un bore-out et que parfois, il suffit qu'une seule des situations de la liste change pour que que le tout devienne mieux. Mais qu'il FAUT que ça change. Que ça soit de démissionner et travailler ailleurs, changer de service, changer de tâches, changer de lieu, etc.

 

 

Ne croyez pas que vous êtes un fainéant, que vous osez exiger d'autres choses, que vous devriez vous contenter de votre situation. N'écoutez pas ceux qui balaient votre situation, qui s'en moquent ou l'envient, vous avez le droit de ressentir ce syndrome d'épuisement, vous êtes légitime à le ressentir et vous avez le droit de demander que ça change.

 

Quelques articles sur le bore-out...

https://inspectiondutravail.wordpress.com/tag/bore-out/

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/05/04/bore-out-voyage-au-bout-de-l-ennui_4913776_1698637.html

http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/27/bore-out-mise-placard-ennui-au-travail_n_11179364.html

http://www.psychologies.com/Travail/Souffrance-au-travail/Stress-au-travail/Interviews/Bore-out-quand-l-ennui-au-travail-rend-malade

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=Bore-out-10-signes-qui-prouvent-que-votre-travail-vous-ennuie

28 août 2015

Faire ses produits d'entretien soi-même

arton3414Ca fait bien longtemps que je souhaitais les faire ces produits... J'en parlais déjà au commencement de ce blog ! Mais le manque de temps, le rythme de la vie et cette impression qu'il s'agissait d'une vraie montagne m'ont toujours arrêtée.

Mon envie m'est revenue ces dernières semaines, alors que je suis pour le moment en repos chez moi. En effet, je ne pouvais plus me réfugier derrière les premiers arguments... Quelques rencontres bien à propos et la retrouvaille d'une "recette" d'une copinaute de mon forum adoré ont eu raison de mes dernières réticences !

Et alors que je vous écris, mon savon fond doucement dans mon eau qui chauffe, pour commencer la préparation de ma lessive fait maison.

Mais avant de parler d'elle, il faut que je rectifie un peu mes propos. En fait, au quotidien depuis un moment, j'ai doucement passé le cap de faire mes propres produits.

En effet :

- Je n'ai plus acheté d'adoucissant depuis au moins un an : je fais mon propre adoucissant à base de vinaigre. Une bouteille d'eau rempli à moitié de vinaigre, à moitié d'eau (1L pour une bouteille de 1,5L afin de secouer avant utilisation) et une dizaine d'huile essentielle de lavande vraie. Je vous rassure, moi aussi l'idée de mettre du vinaigre sur mon linge me rebutait au début ! Mais réellement, ça ne sent rien. Ceci dit, un linge propre n'est pas sensé sentir quelque chose, ce sont nos produits chimiques qui génèrent une odeur... J'aime bien employer ce système car dans ma région, l'eau est très calcaire et cela permet du coup d'entretenir ma machine ! Le linge reste doux, agréable et, promis, sans odeur de vinaigre ;-)

- Je n'ai plus acheté de produit pour mes vitres depuis bien plus longtemps. J'utilise toujours la dernière bouteille-spray avec un mélange de vinaigre, d'eau et une goutte de produit vaisselle. J'utilise aussi ce mélange pour nettoyer mes plaques vitrocéramiques, mes miroirs.

Les plus difficiles pour moi restaient la lessive et l'entretien du sol. Je n'ai pas été très enchantée par le savon noir pour mon carrelage, mais j'ai chez moi une version solide qui a du mal à se diluer, je devrais tenter une version liquide pour voir.

 

Bref ! Pour faire un bidon de lessive "maison" pour linge de couleur, selon ma copinaute :D (adapté avec mes proportions), pour linge normal, couleurs, etc.

  • 1 bidon de lessive 3 litre vide et propre
  • 40 gr de copeaux de savon d'Alep en copeaux ou poudre (ici savon de marseille véritable)
  • 2 litres d'eau chaude
  • 2 cuillères à soupe rases de bicarbonate de soude
  • (facultatif) une dizaine de gouttes d'huile essentielle (artbre à thé, lavande, citron, ...)

Dans une casserole, diluer les copeaux dans un fond d'eau prélevée des 2 litres. Essayez de diluer au maximum, mais au pire, les derniers copeaux se dilueront doucement dans le bidon. Versez le tout dans le bidon et compléter avec le reste des deux litres d'eau chaude. Ajoutez ensuite le bicarbonate de soude et l'huile essentielle. Secouez légèrement pour mélanger.

Laissez reposer 24H (bouchon ouvert). Le mélange va devenir gélatineux mais liquide quand même et normalement homogène. Secouez toujours votre bidon avant utilisation. Ne versez pas la lessive maison dans le bac prévu, mais mettez-là dans un doseur directement dans le tambour.

Pour la version "Linge blanc" :

  • 40g de savon d'Alep en copeaux ou poudre (ici savon de marseille véritable)
  • 2 litres d'eau chaude
  • 2 cuillères à soupe rases de cristaux de sodium
  • 2 cuillères à soupe rases de percarbonate de sodium
  • (facultatif) une dizaine de gouttes d'huile essentielle (artbre à thé, lavande, citron, ...)

Sur une base de 50 ml par lessive, on arrive à 40 lessives pour un bidon de 2L (super simple à retenir : 40 grammes de copeaux = 40 lessives !).

En plus de faire un pas supplémentaire vers une réelle écologie, il y a l'aspect économique qui n'est pas négligeable. J'ai fait un rapide calcul sur l'économie réalisée en produisant sa propre lessive. Je le base sur la lessive du magasin discount Lid* que j'emploie quotidiennement et qui est déjà assez économique. En face, je n'ai pris en compte que le prix du savon de marseille, que j'achète chez Ecoterre, car le bicarbonate de soude est acheté en gros volume et sert à tout plein d'autres choses aussi. Je n'ai pas compté l'huile essentielle, car facultative.

Grosso modo :

Achat de base

Prix

Nombre de lessives

Prix/machine

Form*l Marseille (L*dl)

3 litres

3,50 € (moyenne, selon les promotions)

40

0,0875€

Savon Marseille

600 gr

8,50 €

600 (1gr/machine)

0,0142€

Alors, ça vous tente ?

Vous pouvez trouver beaucoup d'informations chez Raffa ::: Le Grand Ménage :::, donc le livret est téléchargeable gratuitement, de nombreux livres existent également comme celui qui illustre mon article et que je possède (cliquez sur l'image). Et vous pouvez trouver de nombreuses boutiques bio comme Ecoterre, Zenéco ou Sebio qui vous aideront à passer le cap en vous fournissant les produits de base.

19 juin 2015

Créer son propre agenda

Me revoilà pour un petit Do It Yourself que j'avais envie de vous partager :-)

Après avoir tenté la customisation d'un agenda déjà existant, j'ai été vite lassée par l'intérieur du livre qui ne répondait pas à mes besoins et n'était vraiment pas à mon goût. J'ai donc eu envie de le créer moi-même. La recherche et la réflexion a pris deux semaines, entre le style des feuillets, les sections que je souhaitais (tout a commencé par l'envie et le besoin d'un répertoire 'papier'), le système d'attaches, ... Comme d'habitude, Pinterest fut mon grand ami dans cette recherche ! Je vous mettrai tous les liens que j'ai trouvés en fin d'article.

Les différents documents qui ont composé mon agenda sont tirés de ce site. Grâce à office 2013, j'ai pu modifier légèrement les PDF, puisqu'on peut à présent ouvrir un pdf dans word. Certes, on ne peut pas tout modifier, mais j'ai pu intégrer des zones de texte blanches, pour effacer ce qui me déplaisait et intégrer le texte que je voulais. J'ai opté pour un format A5 et j'ai donc préparé des documents word pour imprimer correctement en recto-verso. De cette manière je gagnais aussi en terme de feuilles et d'encre à utiliser et l'agenda était plus transportable sous ce format ;-)

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En toute honnêteté, ce n'est pas un agenda qui ne coûte trois fois rien, malheureusement. Parce que j'ai choisi d'imprimer les pages en couleurs, et que je ne suis pas loin de 50 pages en couleurs, si je ne compte pas les ratés, les tests, ... Si j'avais choisi dans l'économique, j'aurais soit customisé un agenda peu cher, ou imprimé en N/B, mais c'était mon envie d'avoir un agenda très coloré.

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Pour le reste de sa création, j'ai dévalisé Action et Hema :-D . J'ai craqué sur des post-it placés sur une fiche en carton trouée, mais finalement j'ai utilisé une autre planche de post-it, plus "girly", pour rester dans le thème des couleurs de mon agenda. Les feuilles colorées et cartonnées de Hema m'ont permis de faire les intercalaires et couvertures. Et j'ai trouvé une pochette en plastique pour insérer crayons et bics, que j'ai perforée pour la mettre dans l'agenda. C'est super coloré et flashy, c'est ce que je souhaitais pour mon agenda en ce moment. J'ai terriblement besoin de couleurs et de leur gaieté :-)

Pour la reliure, ça a été le casse-tête de départ. Je n'arrivais pas à me décider. Je n'avais pas envie d'acheter un objet spécifique pour ça (autant miser sur le filofax alors, déjà fort customisable), mais je n'étais pas emballée par les exemples de reliures trouvés sur le net. Je voulais pouvoir garder le loisir de modifiermon agenda comme je le voulais. Et puis mes yeux se sont arrêtés sur une ancienne petite farde A4 en plastique transparent. Une fois l'agenda préparé, je n'ai plus eu qu'à couper le superflu de la farde pour garder un format A5.

Je me suis aussi prise un peu la tête pour la fermeture de l'agenda. En effet, la farde initiale n'étant pas très rigide et ne comportant que deux anneaux, les pages allaient inévitablement bouger. J'ai laissé tomber le joli petit bouton que j'avais envisagé d'installer (pour une fermeture comme ceci) et j'ai opté pour une fermeture avec un élastique, à la manière des fardes à rabat. J'ai d'ailleurs lâchement volé son élastique à une pauvre farde qui passait par là......, j'ai fait une légère encoche à l'arrière, bien au milieu, pour y insérer les deux extrêmités.

J'ajoute aussi que j'étais aussi à la recherche d'un porte-cartes correct, car mon tout jeune métier me demande de garder de nombreux contacts, donc j'ai un paquet de cartes de visite. Alors plutôt que de multiplier les supports, j'ai fait une section pour ça. Rien de difficile, j'ai repris de vieilles chemises A4 spéciales cartes de jeux de mon fils (style farde pokemon, celles-là avaient été trouvées en brocante) et j'ai coupé une partie pour garder un format A5 et 4 pochettes utilisables pour des cartes de visite.

Au niveau du design général, je sais que je risque de me lasser à un moment, alors j'ai déjà pallié à cette possibilité en trouvant d'autres paquets de papiers cartonnés (destinés à du scrapbooking), si jamais je veux changer un peu le style, il suffit de changer les intercalaires ;-)

 

Trève de blabla, voici l'ensemble terminé !

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J'ai terminé le tout en imprimant quelques citations qui m'inspirent en ce moment, que j'ai collées au dos de chaque couverture/intercalaire et entourées de masking tape.

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Pour terminer cet article, je vous laisse en vrac les différents sites que j'ai visités, les liens qui m'ont inspirée, les documents qui peuvent être téléchargés (notez qu'il y en a peu en français, malheureusement Pinterest reste une mine d'or....en anglais).

Enjoy :-)

http://blog.worldlabel.com/2012/organizing-planner-the-harmonized-house-project.html
http://diyhshp.blogspot.be/search/label/Printables
http://www.tinasdynamichomeschoolplus.com/2013/06/29/week-at-a-glance-form/
http://www.apairofpears.com/2011/11/for-taking-to-do-list.html
http://www.theprettyblog.com/style-and-home/diys-and-printables/
http://savedbylovecreations.com/wp-content/uploads/2013/09/ThingsToDo.jpg
http://witandwhistle.com/2012/05/02/diy-to-do-list-notepad/
http://elizaellis.blogspot.com.au/2014/02/home-organizer-contacts-address-book.html
http://elizaellis.blogspot.com.au/p/free-printables_27.html
http://anounceofcreativity.blogspot.be/2012/02/tutorial-birthday-book-card-holder-all.html
http://www.elizabethannedesigns.com/blog/2008/12/04/diy-entry-41-seating-card-rolodex/
http://chrisandjaxfisher.blogspot.be/2011/08/diy-address-book.html
http://www.designisyay.com/diy-pocket-book/
http://www.wanderrgirl.com/2012/07/diy-washi-tape-and-school-supplies-tutorial-giveaway/
http://thehousethatlarsbuilt.com/2014/04/5-minute-bookbinding.html/
http://www.madmoizelle.com/diy-carnet-peuchere-cy-177379
http://blog.jessicamariedesign.com/2013/09/diy-mini-binder-printable-dividers.html?m=1
http://verslessentiel.canalblog.com/archives/2014/12/25/31185457.html
http://www.cocoadaisy.com/blog/cocoa-daisy-day-planner/19531/goodbye-november-and-hello-december/

9 avril 2015

La malédiction du coiffeur

(Initialement, j'avais écrit comme titre "La malédiction du coiffeur, le retour...", mais je me suis subtilement rappelée que je n'avais jamais écrit avant là-dessus, alors pour paraître moins idiote, j'ai effacé "le retour...".)

(J'ai failli commencer par "Alors voilà", mais je ne peux me résoudre à emprunter ce joli début à cet exceptionnel médecin...)

(Oui désolée, aujourd'hui j'ai la parenthèsite aiguë mais promis je me soigne !)

Originale

Crédit photo : voir lien en bas

Donc. La dernière fois que j'ai été chez la coiffeuse pour moi, pas pour les petits, ça remonte à un moment. A la louche, deux ans. Je ne suis pas une assidue du coiffeur, pas une motivée de la brosse ronde et encore moins une accro aux produits de cosmétique chevelue. J'aime m'amuser parfois avec mes cheveux, comme les chignonner ou les tresser, mais voilà quoi. En plus, je suis de celles qui jouent au yoyo avec leurs cheveux : un coup je les laisse pousser jusqu'à plus de souffle (ça donne une tignasse filasse, fourchue et qui peine durement à atteindre le bas de mes épaules), un coup je les fais couper très courts, j'envoie tout balader et je ressors avec un kilo de moins. C'est une des raisons qui font de moi une cliente infidèle, forcément.

Mais la raison principale qui me rend infidèle et me fais changer de coiffeur comme de coupe, c'est l'incapacité de ressortir de chez eux avec une réelle satisfaction. Attention, je me suis pas mal soignée, j'ai essayé de comprendre et mis toute mon empathie sur la table, cet article m'a encore aidée il y a quelques temps et je me suis beaucoup basée dessus pour ce dernier rendez-vous qui s'est produit hier... malheureusement, malgré une discussion qui me semblait arriver à ce que je souhaitais, malgré mon gros effort à faire confiance en la bienveillance de ces coiffeuses, je suis ressortie de là, vraiment dépitée. En fait non, il faut préciser (parce que je vous vois déjà bondir avec des "mais pourquoi tu n'as pas réagi tout de suite ?!?"), je suis ressortie toute heureuse et puis quand les artifices sont tombés, bardaff.....

J'avais envie de colorer légèrement mes cheveux avec l'arrivée du soleil, j'explique mes craintes et réticences de débutante, mon besoin de voir un peu de couleurs mais pas de changer complètement de couleurs, etc. Sur la palette, elle me montre une mèche, et m'assure qu'il s'agit de ma couleur mais avec plus de reflets dorés, ce qui permettra à ma chevelure de bien briller, etc. Sur la mèche, ça me semble nickel. Dans le salon, sous éclairage artificiel, idem, ça a l'air sympa.

Mes cheveux avaient vraiment besoin d'être coupés, mais je voulais me forcer à garder ma longueur, durement acquise et ne pas succomber à mes travers et ressortir les cheveux courts. Je commence à discuter dégradé dans les cheveux, pas juste devant mais un peu partout, et en gardant une petite longueur de base pour que je puisse les attacher au besoin. Ça me semblait facile, et j'ai déjà eu ce type de coupe que je trouve sympa quand on a le cheveu super fin et filasse et sans mouvement et sans rien grand chose pour se mettre en valeur tout seul... Les premiers livres donnés pour m'inspirer ne présentent que les dernières coupes courtes tendance, les coiffures asymétriques surtout. Ça m'amuse de me dire qu'elle me donne des idées de coupe courte alors que je demande le contraire, je ne m'offusque pas (je suis une cliente gentille la plupart du temps :D), et je magasine tranquillement, mais en me demandant quand même dans un coin de mon esprit si elle s'est rendue compte qu'elle n'avait pas répondu à mon attente mais soit. Elle s'en rend compte après quelques minutes et me propose un 3e livre avec coupes longues. Chouette. Sauf que 90% des coupes étaient bouclées, bien bouclées, alors qu'on avait préalablement décidé ensemble que je n'irai pas vers du bouclé, mon cheveu n'étant vraiment pas adapté. Et dommage pour moi, la seule coupe "dégradée" cheveux raides qui me plaît, n'est apparemment pas possible pour mon cheveu non plus, because fin, filasse, blabla.  Donc, on entame la coupe avec cette idée de dégradé, mais assez floue finalement, et un peu mal à l'aise, je dis à la coiffeuse que je me décide vraiment pour ça mais que je lui fais confiance pour ajuster au mieux selon mon cheveu (qui n'a pas l'air d'être le plus sympa des cheveux du monde...).

J'aurais dû probablement me méfier de la façon dont elle coupait, sur le fait qu'elle ne coupait finalement pas beaucoup et usait un peu trop de son ciseau à effiler. J'aurais dû me méfier de la proposition de brushing façon boucles et de l'insistance sur ma couleur qui était vraiment MA-GNI-FI-QUE. Et je me dis qu'elles y croyaient vraiment peut-être. Le fait est qu'une fois le brushing "tombé" (chez moi, environ 1 ou 2h.....), je me suis retrouvée avec une chevelure informe, faite de "plateaux". Après mes lavage et séchage habituels, en laissant tomber mes cheveux naturellement, j'avais un côté plus court de 5-6 cm, sans forme, comme une grosse masse de cheveux et aucun dégradé visible. La couleur ? Finalement à la lumière du jour, j'avais un ton plus foncé que ma couleur naturelle et aucun reflet, donc un bel effet casque qui me durcissait le visage. Je n'ai pas fait de photos hier, mais grosso modo, ma coiffure ressemblait un peu à cette demoiselle.

Le lendemain, n'en pouvant déjà plus, je suis retournée chez un autre coiffeur, en fait ils sont deux, et j'ai rencontré de vrais pros. Je ressors de là avec [ENFIN] un vrai dégradé et une couleur, proche de la mienne mais avec de vrais beaux reflets acajou cuivré, et enfin [peut-être] réconciliée avec les salons....

(Oui, oui, je vous entends là-bas au loin, me demandant si je suis retourner taper du poing chez l'autre coiffeuse ! Et bien non, je l'avoue, je ne suis pas retournée me fâcher, et sans vraiment trop de honte, d'abord parce que la personne proche de moi, qui m'a conseillée, semble s'y plaire à 200% (j'imagine qu'elles maîtrisent bien les coiffures asymétriques et que le classique ne doit plus trop rentrer dans le cursus des nouveaux élèves....).

Et puis surtout, parce qu'auparavant, TOUTES mes dernières expériences de salon de coiffure se résumaient à ça :
- me faire embobiner puis coiffée,
- puis encore bien embobinée par un brushing qui semble super et une façon de montrer l'arrière qui met en valeur
- puis découvrir la réalité de la situation une fois mes cheveux coiffés par moi-même, relavés, etc.
- retourner taper du poing, me faire rembourser ou recoiffer.

Et tout ça, bin ça pompe une énergie énorme, d'autant que ça ne porte finalement pas ses fruits, car j'ai testé à plusieurs reprises certains salons, me disant qu'on a droit à l'erreur, qu'on s'est mal compris, que j'ai dû mal expliquer mes besoins, mes envies, etc., mais qu'au final, je revis la même situation et je tombe sur des personnes ne se remettant pas en question. Mon énergie a donc été perdue.

Oh my god, ça existe une nuque rasée ?!?Je ne vous ai pas raconté la fois où j'ai voulu un carré plongeant, genre très plongeant, limite "manga", et que je suis ressortie avec une espèce de carré informe et sans réel plongeant. Que j'y suis retournée trois jours d'affilée me faire coiffer gratos pour réparer le truc et que je me heurtais à une coiffeuse qui tenait mordicus qu'elle ne pouvait pas aller au-delà de mon implantation (qui commence, comme toutes ou presque, au bas de nuque, apparemment, l'idée de raser ma nuque était inimaginable...), que ma demande était impossible, et qui s'obstinait à me couper comme un espèce de carré "dégradé", l'arrière finissant par ressembler à un arrière de coupe courte garçonne et qu'elle m'entourloupait en mettant son miroir du haut vers le bas pour donner le change ?

J'arrête là, car rien que d'y penser, j'ai encore les poils qui se hérissent et la mâchoire qui fait GRRRR ;-)

 

 

 

 

 

 

Allez pour terminer mon "moment pleurnicheries", je vous file un petit article bien sympa que j'ai lu en cherchant des infos sur les coupes ratées : Comment rattraper une coupe ratée

Et puis, ooooh une coupine de coupe de cheveux ratées ;-)

Et surtout, parce qu'ils le valent bien, le salon génial qui a rattrapé magnifiquement le coup ;-)

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27 mars 2015

World Doula Week... La Doula en 10 questions

Cette semaine mondiale des doulas prend doucement fin et je la termine avec un article enfin réellement consacré à ce "métier", à ce chemin, à ce choix ou ce savoir-être, selon comment on le ressent en soi.

Il y a déjà eu un bon nombre d'articles sur les doulas, depuis les définitions jusqu'aux controverses, alors je ne vais pas en faire un énième et je vais plutôt partir sur quelque chose de plus soft et simple...

 

La Doula en 10 questions

 


 

1 - Qu'est-ce qu'une doula ?what-is-a-doula

Historiquement  parlant, une doula est une servante (du grec ancien δούλη (doúlê), signifiant « esclave, servante »).

La doula est [généralement] une femme qui accompagne une autre femme, un couple, sur le chemin de la naissance. Elle représente en quelque sorte les femmes qui entouraient les futures mères dans les tribus anciennes.

2 - Comment devient-on doula ?

D'aucunes diront qu'il s'agit d'un savoir-être et que l'on EST doula et pas qu'on le devient. Certaines personnes ont l'accompagnement en eux et, mues de leurs propres expériences et connaissances, elles se sentiront tout à fait prêtes à accompagner un couple, une femme. D'autres peuvent ressentir le besoin de se former, d'être assistées, suivies, guidées, ... Elles peuvent alors suivre une formation spécifique comme par exemple : Paramanadoula de Michel Odent et Liliana Lammers, Être Doula de l'A.F.A. en Belgique, l'Institut de formation de Doulas de France ou encore la formation de Mère et Monde.

3 - Pourquoi avoir besoin d'une doula ?

Dans The Doula Book, on peut retrouver une étude randomisée ayant mis en avant les bénéfices d'un accompagnement de doula.  De façon très résumée, voici les bénéfices constatés :

  • 50% de diminution du taux de césarienne
  • 25% de réduction du temps de travail
  • 60% de réduction de demande de péridurale
  • 30% de réduction d'utilisation d'analgésique
  • 40% réduction de l'utilisation de forceps

Mais au-delà des chiffres, je dirais, pour ma part, que tant que les femmes et/ou les couples auront le besoin ou l'envie d'être accompagnés, les doulas seront là.

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4 - La doula est-elle identique à la sage-femme ?

Non. Elle ne pourrait l'être, parce qu'elle ne reçoit aucune formation médicale, n'a aucun savoir médical et ne peut s'en revendiquer. C'est vraiment important de le comprendre. Une sage-femme peut être doula, d'ailleurs les sages-femmes qui font un accompagnement global à la naissance sont quelque part 'doula'. Mais jamais une doula ne peut se revendiquer ou laisser passer une comparaison avec une sage-femme. Ethiquement parlant, c'est important. Aucun geste médical ne peut être posé par une doula, ni même un diagnostic. L'on compare souvent, à tort, la doula et la sage-femme, et couramment on les oppose. Pourtant toutes et tous ont le même but : accompagner et aider les futures et jeunes mères, les futurs et jeunes parents.

5 - Comment la doula est-elle perçue dans le monde médical ?

Cela dépend d'un endroit et d'une personne à l'autre. Les doulas ne souhaitent pas envahir le monde médical mais garder un pied à côté. La médecine est une science réellement importante. Mais selon, l'émotionnel n'est parfois pas assez pris en compte. La doula peut apporter ce soutien que de plus en plus de personnes recherchent. Certains hôpitaux seront très ouverts à la présence d'une doula, d'autres moins, mais ce qui est certain c'est que la doula ne vient pas pour s'imposer au monde médical, mais recherchera toujours le partenariat. Son souci est le même au final : le bien-être des personnes qui lui font confiance.
Il est néanmoins toujours important de vérifier différentes données : par exemple demander à l'hôpital/clinique où l'on souhaite accoucher si une doula peut être présente. Si l'on souhaite accoucher à domicile, vérifier que tout le monde trouve sa place en conformité avec les chartes, les contrats, etc. Ainsi, une doula provenant d'une association professionnelle n'assistera pas à une naissance à domicile sans une présence médicale à ses côtés. Le lien de confiance étant réciproque, il est également important que l'accompagné(e) respecte le positionnement de sa doula.

6 - Qu'apporte de particulier une doula ?

La doula peut apporter un soutien émotionnel à la femdoula2me et aux futurs parents qu'elle accompagne. Elle est à leur entière écoute et disposition (selon les modalités qu'ils conviennent entre eux dès le départ). Elle leur apporte également informations honnêtes, fiables et vérifiables face à leurs différents questionnements. Elle les accompagne vers une meilleure confiance en eux, en leur capacité à être parents, les aide à aiguiser leur discernement et à se retrouver dans le chemin parfois compliqué de la naissance. Elle ne porte aucun jugement et ne donne pas de conseils si ce n'est pas la demande des personnes qu'elle accompagne. Elle est une oreille empathique, une épaule, une main tendue, un soutien, une aide pratique aussi. Elle se rend disponible pour eux avant, pendant et après la naissance, parfois plus tôt en pré-conceptionnel, parfois plus tard en post-partum long, parfois à d'autres moments de la vie féminine. La doula est au service, comme son nom le détermine étymologiquement, des personnes qui font appel à elle.

7 - A quelle période une doula intervient-elle ?

Généralement, la doula accompagne les personnes durant la périodewatermark de la création d'une nouvelle vie. Depuis le pré-conceptionnel jusqu'au post-partum. Certaines doulas accompagneront plus de mères en difficulté, d'autres de jeunes femmes sur le chemin de leur féminité, d'autres peuvent être présente durant l'accouchement. Il arrive qu'une doula se spécialise plus, mais la plupart proposeront un accompagnement durant la grossesse, l'accouchement et les semaines qui suivront.

Certaines doulas étendent leurs accompagnements vers d'autres horizons comme les cercles de femmes, les tentes rouges, l'accompagnement de mères en prison, l'accompagnement de personnes transgenres. D'autres agrandissent leurs propositions vers l'accompagnement à la parentalité, le soutien à l'allaitement, l'apprentissage du portage, etc.

8 - Combien coûte une doula et est-ce remboursé ?

La question douloureuse mais néanmoins importante dans ce top 10. Et elle n'a pas de réelle réponse ! Le métier de doula n'est pas reconnu par les gouvernements. Cela peut avoir ses côtés négatifs, comme positifs. Chaque doula peut proposer son propre prix. Si elle fait partie d'une association, comme Doulas de France ou l'AFDB, celle-ci suivra la charte de l'association (exemples de charte). Couramment, la doula proposera un prix en fonction des moyens de la personne, pourra s'ajuster ou proposer du troc ou un prix en conscience. Lors de la première rencontre avec la doula, cette question trouvera sa réponse entre elle et la femme/le couple. En ce qui concerne le remboursement, les consultations avec une doula ne sont pas prises en charge.

9 - Que propose une doula ?

Cela peut être très vaste. Certaines doulas ont une liste précise de propositions et un planning prévisionnel, d'autres improvisent leur accompagnement en fonction des demandes, certaines se spécialisent et d'autres proposent un panel très large. La plupart ont un site internet ou une page promotionnelle qui fait office de vitrine de leur travail. Mais la meilleure manière de savoir est encore d'en parler avec elle. Concrètement, la doula accompagne : elle assure un soutien par son écoute et son empathie, elle assure également une information critique, fiable et vérifiable. Elle est là pour répondre aux questions que tout futur parent se pose, elle est présente à chaque fois que la personne en ressent le besoin, soit de manière physique, soit par téléphone, par email. Si elle a suivi d'autres formations, elle pourra proposer, selon ses "casquettes", massage prénatal ou massage des bébés, initiation au portage, soutien à l'allaitement, elle peut aider les parents à préparer leur projet de naissance, elle peut être une présence rassurante durant l'accouchement, elle peut aussi être une aide concrète à tout moment, comme par exemple pendant le post-partum en venant soutenir la jeune mère durant ses premières semaines, en veillant sur bébé le temps d'une douche, en aidant les aînés à s'occuper pendant qu'elle allaite ou se repose avec son bébé.

10 - Phénomène de mode ?

C'est un fait courant de la 'Société'. Toute chose qui prend un minimum d'ampleur et qui prête à poser des questions est très rapidement étiquetée "phénomène de mode". Cependant les doulas ont toujours existé comme les sages-femmes. Les doulas sont les mères, les cousines, les soeurs, les grands-mères, les amies. Ce sont des femmes qui se mettent au service d'autres femmes à un moment particulier de leur vie, c'est-à-dire souvent quand elles-mêmes créent une nouvelle vie. Mais dans nos sociétés modernes, l'égocentrisme est terriblement présent, le manque ou le désordre constant des informations mènent en bateau bon nombre de personnes et les familles sont souvent éclatées, physiquement ou moralement. Beaucoup de futures et jeunes mères, beaucoup de pères actuels se sentent seuls ou mal accompagnés dans ce chemin très aventureux qu'est la création et/ou l'accompagnement d'une nouvelle vie humaine. Les doulas peuvent apporter quelque chose de précieux auprès de leurs pairs. Elles ne prennent pas une place par recherche de profit mais parce qu'il y a un réel besoin, d'une part d'informer et d'autre part de soutenir.

Ok.... et concrètement ?

Concrètement ? Et bien voilà :

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25 mars 2015

World Doula Week ! (+ Article Blessingway)

Cette semaine, c'est la semaine internationale des doulas !

Comme je l'ai plusieurs fois dit, j'ai entamé ma formation de doula cette année. Un jour je prendrai le temps de parler de ce beau métier, mais j'ai encore besoin de le "faire mien" avant d'en parler avec passion. Mais ce qui est certain, c'est que je suis vraiment heureuse d'avoir entamé ce chemin, j'y apprends beaucoup et je m'y sens totalement à ma place et ça, ça fait un bien fou intérieurement. En attendant un article, je vous invite à lire celui-ci que j'aime particulièrement !

Pour ma part, je vais profiter de cette semaine pour vous offrir un article consacré au Blessing Way, un moment consacré à la femme enceinte que j'apprécie beaucoup. En espérant que cela vous apportera un bel aperçu de cette fête :) (N.B. : N'hésitez pas à cliquer sur les images pour les voir en taille originale !)

Le Blessingway

Historique1

Le Blessingway (littéralement chemin « de la bénédiction ») est une fête intime, dont l’origine remonte aux traditions des Amérindiens de la tribu Navajo. C ’est un rite de passage, une cérémonie de bon augure.

Aujourd'hui, le Blessingway est considéré comme une fête qui célèbre les transformations du corps de la femme, comme les premières règles, la grossesse, la ménopause.

 

Déroulement général

Le Blessingway peut s’apparenter à un cercle de femmes. En ordre général, les hommes et enfants ne sont admis qu’à la fin de la fête, au moment du partage de la nourriture, les bébés peuvent être présents auprès de leur mère.

Cette fête est souvent préparée en concertation avec la future maman, qui choisira de quelles femmes elle souhaite s’entourer : amies intimes, soeurs, mère, grands-mères, tantes, amies lointaines, collègues,... Parfois, on lui en fera la surprise. En général, une des femmes (ou plusieurs), présente au Blessingway, se chargera de l ’organisation générale et de celle des rituels, en concertation avec les désirs de la future maman. Cela peut être une parente, une proche ou une doula.

2L’idée générale de la journée est qu’elle soit entièrement consacrée à cette Femme, cette future Mère, à sa célébration, à lui apporter le meilleur en vue de sa nouvelle vie de maman. Durant cette journée, on soulignera la valeur de la transmission, du partage, du soutien émotionnel, amical. La cérémonie peut être intime, formelle, drôle, spirituelle, festive ou relaxante, finalement à l ’image de la femme célébrée, de ses envies et de ses goûts.

On veillera à créer une atmosphère, une ambiance propice à la cérémonie, au recueillement, au partage et en adéquation avec les envies de la célébrée : bougies, encens, draps ou étoffes colorée, musique, etc.

Les rituels

Le rituel du collier et des perles

Chaque femme apporte avec elle une ou plusieurs perl3es (par exemple, une pour se représenter elle-même, une pour représenter la femme fêtée et une pour chacune de ses propres maternités si elle a eu des enfants). Cette perle aura été choisie, soit pour sa couleur particulière, sa symbolique particulière, son histoire personnelle. On peut l'accompagner d un petit message, écrit ou oral, pour expliquer pourquoi on choisit d’offrir cette perle et ce qu’on souhaite transmettre à la future maman. La perle sera chargée d’un voeu, d’un souhait, de bonnes ondes pour l’accouchement à venir.

Une fois récoltées, on les assemble en un collier que la femme pourra porter à sa guise et l ’emporter à ses côtés le jour de l ’accouchement pour s ’accompagner des pensées de ses Amies. Les invitées absentes peuvent aussi participer en donnant à l ’avance leur perle et leur message.

Note : ce rituel peut aussi se faire avec le don de bougies, que la future maman allumera le jour de l'accouchement.

 

Le rituel de l'empreinte

4L’empreinte du ventre (en anglais : Belly casting) consiste en un moulage à base de plâtre sur toute la zone du ventre rond de la femme enceinte, pouvant s ’étendre jusqu ’à la poitrine. L ’idée est de garder un souvenir physique de cette période où la femme porte la vie en elle. On peut se procurer un kit de moulage tout prêt à l ’emploi, des bandes de plâtres en pharmacie ou faire appel à une personne formée à ce type de procédé.

Pendant le temps de séchage, on peut mettre en place d ’autres rituels, comme celui des perles, des soins, des partages, etc. Le moulage sèche relativement vite. Ensuite, on peut choisir de le décorer ensemble avec plusieurs peintures, décorations, etc., ou de laisser le soin à la future maman de le décorer seule. Si l ’on choisit une professionnelle, la future mère s’entretient avec elle pour définir ses désirs de décoration.

 

5Le rituel de la peinture

A côté de l'empreinte en plâtre, on peut aussi décorer le ventre de la femme. On emploiera une peinture adaptée au corps ou si l'une des femmes présentes, ou la doula, est formée aux méthodes du henné (Le henné est un colorant d'origine végétale obtenu à partir des feuilles séchées d’une plante odoriférante – sante.lefigaro.fr), on peut procéder à un tatouage éphémère à l'henné, si la future maman n'y est pas allergique.

 

Le rituel du lien

6Lors de ce rituel, les femmes se placent en cercle et tendent une main. On emploiera un lien de laine, de coton, de soie, que l'on nouera autour de chaque poignet, afin de lier chaque femme avec les autres. Ensuite, le lien est coupé et chacune noue et conserve le sien en général jusqu'à l'accouchement. Selon les envies et les symboliques, l'on peut choisir différentes couleurs. Par exemple, on emploiera le rouge et le bleu pour symboliser le cordon ombilical, le blanc pour symboliser le lait maternel, ou simplement le rouge pour sa symbolique générale féminine, ou toute autre couleur appréciée de la jeune femme.

 

 

7

 

Le rituel des soins

Chaque femme présente va s'occuper de prendre soin de la future mère. Cela peut se traduire par des massages ou un bain des pieds, des massages de la tête, des mains (ceux-ci peuvent s'accompagner de phrases rituelles telles que « Je masse tes mains pour toutes les fois où tu berceras ton bébé », « Je masse tes genoux pour toutes les fois où tu t'agenouilleras pour t'occuper de ton enfant », « Je masse ta tête pour toutes tes décisions à venir », …). La jeune femme peut se faire maquiller, coiffer, tresser les cheveux. Elle peut recevoir une couronne de fleurs, se faire poser un masque de soin, se faire vernir les ongles. Le but de ce rituel est d'être le centre de l'attention des personnes présentes et de se faire choyer.

 

 

Le rituel des affirmations positives

8Ce rituel peut se faire sur place sous forme d'atelier créatif ou par simple don à un moment donné. Il s'agit d'apporter à la future mère un soutien à son accouchement avec une petite phrase à renforcement positif. Cela peut se présenter sous la forme de petits galets avec les phrases peintes dans un panier, des papiers écrits à la main ou dactylographiés, stylisés, et déposés dans une boîte, etc. Parmi les phrases, l'on peut retrouver par exemple : Je suis forte et capable - J'ai confiance en ma capacité à accoucher - J'ai confiance en moi - Je suis magnifique - Mon bébé est en pleine santé - Mon corps sait comment faire naître mon bébé - Je m'accepte complètement ici et maintenant - Pendant le travail et l'accouchement, je suis complètement détendue et à l'aise – Je vais avoir un bel accouchement - J'accompagne mes contractions avec confiance car elles m’emmènent vers la rencontre de mon bébé - J'ai confiance en ma capacité à gérer la douleur, à prendre les bonnes décisions pour moi et mon bébé, etc.

 

Le rituel des partages9

Le Blessingway est considéré comme un moment de partage entre femmes. Installées en cercle, chacune peut à son tour et dans le respect des tours de parole, partager avec la femme célébrée ses expériences de Femme, de Mère, de Compagne. Ce sont des moments d'expression, d'émotions, d'échanges, un peu à la manière des tentes rouges (exemple, http://tentesrouges.be/). Des musiques, des chants, des poèmes peuvent être partagés, des textes rituels, spirituels, religieux peuvent être lus, des expériences, des témoignages échangés.

 

Les douceurs partagées

10La cérémonie se termine généralement par le partage d'un repas ensemble. Ce jour-là, la jeune maman ne doit rien préparer. Chaque participante apporte un met, un goûter, quelques douceurs, des boissons. C'est à ce moment-là bien souvent que les hommes, le futur père et les enfants gardés rejoignent le cercle des femmes et prennent part au partage.

 

 

Liens et bibliographie

N. Bouhier-Charles, « Blessingway : Rituels d'aujourd'hui pour célébrer la grossesse et la naissance » ; La Plage
http://www.chemins-de-parents.fr/blessing-way-blessing-way.php
http://lechantdesarbres.over-blog.com/page-7741098.html
http://doulas.info/doula/blessing/
http://fr.ekopedia.org/Blessingway
http://codenamemama.com/2011/10/26/mother-blessings/
http://birthwithoutfearblog.com/2014/10/14/10-tips-to-plan-a-blessingway/
http://everydaysweetness.blogspot.be/2013/05/pregnancy-update-week-38-blessing-way.html
http://birthingaspirations.com/2012/08/13/positive-birthing-affirmations/
https://birthbuddy.wordpress.com/resources/affirmations/
http://www.leblogbebe.com/2008/08/14/les-affirmation/
http://www.youtube.com/watch?v=swwOEv0-ldQ

11

17 mars 2015

Améliorer le rangement d'une armoire étroite

diy armoire 1L'armoire de mon meuble d'entrée est vraiment mal foutue. Très peu profonde, mais peu d'étagères donc de grands espaces sans profondeur. Du coup on fourre les affaires de sortie (bonnets, gants, écharpes) n'importe comment et ça tombe toujours.

Le hic : espace complètement hors norme pour tout ce qui est boîte ou panier préconçus. Après maintes recherches, le seul truc qui pouvait à la limite fonctionner était ces espèces de trois poubelles conçues spécifiquement pour les cuisines ikea... Et elles n'existent plus, ils viennent de changer le système !

Bref grosse prise de tête !

 

Jusqu'à ce qu'un jour, je passe chez Tom & Co et je tombe sur quelques caisses comme celle-ci :

diy armoire 2

Parfaites pour l'espace de mes étagères, j'ai commencé à les customiser un peu :

diy armoire 3diy armoire 4

Et voilà le résultat !

diy armoire 5

12 mars 2015

Ce voyage qui dura 36 mois

Ce voyage que je voulais à tout prix entreprendre.

Ce voyage que j'ai préparé durant des années.

Ce voyage dont l'organisation m'a permis d'apprendre beaucoup.

Ce voyage qui avait dès le départ le lourd devoir de réparer.

Ce voyage qui commença parfaitement dès les premières heures.

Ce voyage qui a connu quelques couacs et quelques douleurs.

Ce voyage qui s'est parfois fait les dents serrées et les larmes débordantes.

Ce voyage qui se faisait à deux, mais entourés de beaucoup.

Ce voyage qui se faisait les yeux dans les yeux et la main sur le coeur.

Ce voyage qui s'est heurté à des opinions difficiles.

Ce voyage qu'il a fallu expliquer, justifier, défendre parfois.

Ce voyage qui gênait certains, en émouvait d'autres.

Ce voyage qui est commun à tant d'entre nous, à tant de niveaux et d'aboutissements différents.

Ce voyage qui en rapproche certaines, en divise d'autres.

Ce voyage soutenu par une grande instance mondiale mais sabordé par tant d'autres.

Ce voyage pratiqué depuis la nuit des temps, qui a aidé à perpétuer.

Ce voyage qui définit ce que nous sommes.

Ce voyage que nous avons choisi d'entreprendre, coûte que coûte, vaille que vaille.

Ce voyage qui, parfois, me fatigait, m'insupportait, m'énervait.

Ce voyage qui, souvent, m'émouvait, me touchait, m'attendrissait.

Ce voyage qui, de temps en temps, était recadré, remanié.

Ce voyage qui, très bientôt, aura déjà 36 mois.

Ce voyage qui t'a fait grandir, m'a fait grandir, qui nous a tant apporté.

Ce voyage dont tu n'as pas voulu hier soir, me proposant de partir et de te laisser grandir.

Ce voyage qui arrive doucement à la fin, avec ce petit goût de doux-amer.

 

Ce voyage d'amour et de lait

allaiter bulline

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11 mars 2015

Où j'en suis !

* Tousse, tousse, tousse *

Misère, qu'il fait poussiéreux ici ! Ce blog a passé tout l'hiver sans être chouchouté et voilà... C'est bien dommage et j'aimerais tant l'alimenter plus souvent.

 

Je pourrais tout bonnement le fermer, mais je n'y arrive pas. D'abord parce que (et j'en profite pour la remercier) dès que j'y mets un mot dessus, j'ai un adorable commentaire de toi, marie, toujours fidèle au rendez-vous et puis parce que ces dernières semaines, j'ai vu sur ma page facebook débarquer plusieurs personnes et que je me dis que finalement, si l'on se met à aimer ma page facebook de ce blog, c'est qu'il y a quelque chose de chouette ici qui attire. Et puis je le vois, quand je viens regarder mes statistiques, il y a toujours des gens qui s'y promènent.

Ca me touche, parce que je suis moi-même une lectrice de blogs et malheureusement une piètre commentatrice, mais que j'imagine qu'on me voit un peu par le biais des stat's, que j'alimente le nombre pour certaines bloggeuses et moi qui ne gère plus ce lieu depuis tout ce temps, j'arrive quand même à avoir des gens qui viennent, qui lisent tel ou tel article et ça fait plaisir, il faut l'avouer !

 

Pourquoi je repasse aujourd'hui ? Parce que j'ai dépassé les 100 j'aime sur facebook (pourquoi j'ai l'impression que cette raison sonne un peu misérablement ? hahaha), parce que ces 3-4 dernières semaines, j'ai 5 personnes qui se sont rajoutées et que du coup je me dis que c'est quand même dommage d'aimer une page qui ne vit pas, un blog qui ne vit pas.... Alors je me suis donné un petit coup de pied au popotin. Bon, et puis j'ai du temps pour le faire aussi, sinon je ne serais pas là. Mais là pour le moment, c'est très calme au boulot, alors autant rentabiliser ce temps sur lequel je peste si souvent quand il me fait défaut !

Donc pour faire honneur à mon misérable titre, un petit bilan de où s'que j'en suis dans ma vie. Je n'ai pas assez de notoriété pour que ça fasse les gros titres, mais en même temps, je trouve honnête de parler de tout ça avant de tenter de faire un article concret.

- J'ai eu 32 ans et ça s'est bien digéré. J'ai fini d'accuser le coup de la trentaine et j'aime finalement beaucoup la trentaine. Bon. J'aime moins les kilos qui s'accumulent dangereusement ces derniers mois et un certain chiffre sur la balance que je n'aurais jamais cru atteindre. Ca, ce n'est pas encore digéré, mais passons.

- Mon bonhomme vit super bien sa première primaire, même mieux que prévu. On s'interroge sur un possible haut potentiel, notamment après plusieurs lectures sur les liens entre troubles "dys" et hauts potentiels. Il faut que je rencontre un vrai spécialiste pour débroussailler honnêtement tout ça.

- Mon joufflu aura 3 ans dans quelques jours. Il est encore? toujours allaité, même si ça se résume à une, voire deux tétées sur 24h, à savoir principalement celle du dodo du soir qui reste à ses yeux ultra sacrée et parfois, selon le timing celle du petit matin dans notre lit. J'en parlerai plus à l'occasion. Donc, Joufflu va super bien, il papote en veux-tu en voilà, et on connaît même la "joie" d'avoir envie qu'il se taise, ne serait-ce que 5 minutes... Cette envie que je rêvais d'avoir pour mon bonhomme, qui lui ne parlait pas, ça y est on la découvre et... on compatit !

- Mon homme, bin ça va. Je ne vais pas parler de lui, il va bien, on va bien, notre couple va bien et je ne viens pas ici pour parler de tout ça, mais everything is ok ;)

- Mon boulot ? Hum. Next question ? Toujours la même chose, entourée d'hypocrisie, de méchanceté gratuite, d'envies et de jalousie, sans compter le stress autour de différentes choses. Je passe mes journées à essuyer des "Pfff, t'as la belle vie, toi", dès que je croise quelqu'un à l'heure à laquelle j'ai fini, puisque ma demande d'horaire raccourci a été acceptée et que l'on préfère faire l'impasse sur le pourquoi de cette demande (réussir à combiner mon boulot avec la vie de famille et les rendez-vous nécessaires hebdomadaires que demande la dysphasie de mon grand) pour simplement se dire que finir à 15h c'est la belle vie, point. Vis ma vie de fonctionnaire.... si j'avais encore plus de temps à tuer, je ferais un blog "gif" pour en parler !

- Et sinon, je suis toujours dans ma formation Doula que j'aime particulièrement et qui m'apporte beaucoup. Mon idée de mon métier se dessine de plus en plus concrètement dans ma tête et j'espère pouvoir mettre mes projets en place dans 2 ans au plus tard. J'ai envie d'en faire un réel projet de vie, et de me sentir vraiment bien dans ce choix, alors deux ans me semblent nécessaire pour peaufiner le tout.

 

Bon bin... voilà un peu le tour de mon moi-même... J'espère vous dire "à bientôt" !

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